La fibre optique, composant d’avenir pour les industries aéronautique et navale
Publié le 17 mai 2019

La fibre optique, composant d’avenir pour les industries aéronautique et navale

Ces dernières années ont été l’occasion pour des entreprises comme celles appartenant à l’industrie navale ou aéronautique de développer considérablement leurs moyens technologiques. S’il existe aujourd’hui des logiciels à la pointe de la technologie, permettant à ces entreprises de tester la fiabilité de leurs appareils, la fibre optique pourrait bien remplacer cette technologie informatique dans le futur.

L’industrie navale ainsi que l’industrie aéronautique assurent la sécurité et bon fonctionnement de leurs produits grâce à des séries de tests ainsi qu’à des simulations informatiques. Bien que la technologie soit poussée à son maximum lors de ces simulations, il se peut qu’à l’avenir l’utilisation de la fibre soit un moyen plus sûr d’assurer la sécurité.

En effet lors de ces tests, les logiciels modélisent informatiquement les différents matériaux d’un avion ou d’un bateau, par exemple.

Cela permet de donner des indications quant à l’usure. Mais voilà, la modélisation reste de l’hypothèse et n’est pas 100 % fiable.

La fibre optique met fin aux hypothèses

Le but de la fibre ici est de mettre fin à l’hypothèse. Utilisée de nos jours comme moyen de télécommunication, la fibre optique fait preuve d’une technologie bien plus polyvalente que ce que l’on croit. Notamment grâce à sa lumière. La lumière, essence même de la fibre optique, permet de recueillir beaucoup d’informations et ce n’est pas le professeur Botsis, chef du LMAF (Laboratoire de Mécanique appliquée et d’Analyse de Fiabilité) qui va dire le contraire.

C’est lui qui introduit cette nouvelle méthode d’analyse en intégrant la fibre optique directement au composant. En effet, lors de la conception de plusieurs matériaux le professeur Botsis y incorpore la fibre optique lors de l’assemblage. La fibre n’est plus un moyen de télécommunication mais un réel capteur intégré. Une fois l’assemblage terminé et le produit fini, la lumière est envoyée à travers ces fibres et permet au professeur de constater s’il y a déformation ou usure des matériaux. La lumière est faite de longueur d’ondes et se réfléchit différemment vers le point de retour s’il y a déformation de la matière. La déformation implique alors une cassure ou un changement de température.

Mais quelle est la grande force de cette technologie ?

La force de la lumière et de la fibre est de pouvoir analyser en temps réel ce qu’il se passe dans la matière. Cette analyse rapide et efficace permet alors de prédire une certaine usure ou cassure aux différents endroits spécifiques des matériaux. De plus, la lumière permet au professeur de récolter de l’information en continue. Un atout majeur pour en savoir plus sur la propagation future de dégâts au cœur des matériaux.

On peut donc imaginer dans un futur très proche l’incorporation directe de la fibre optique lors de la construction d’avions, de bateaux ou même de structures encore plus complexes.

Baptiste S.

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