Revue de presse de la fibre #10 – fin mai 2023
Publié le 8 juin 2023

Revue de presse de la fibre #10 – fin mai 2023

L’actualité de la fibre du 15 au 31 mai 2023 : Les lauréats de l’Appel à Projet « Territoires connectés et durables », la France fait partie des meneurs européens du déploiement et du raccordement fibre, des conseils pour adopter un usage éco-responsable d’internet et du numérique, et le bilan des efforts des opérateurs selon l’Arcep.

Appel à projets « Territoires connectés » : les lauréats s’engagent à proposer des solutions réplicables

Banque des Territoires – publié le 22/05/2023

Le 16 mai dernier, les cinq lauréats de l’appel à projets (AP) « Territoires intelligents et durables » ont signé leur convention de financement avec la Banque des Territoires.

L’appel à projets « Territoires intelligents et durables » a sélectionné cinq lauréats, représentant des zones rurales et une métropole. Ces projets visent à utiliser les technologies numériques pour relever les défis écologiques et climatiques dans tous les territoires.

Le réseau LoRa dans le Finistère

Le syndicat départemental d’électrification du Finistère (Sdef) compte mettre en place la télégestion de l’éclairage public, le suivi des consommations énergétiques, la mesure du remplissage des déchets, la télérelève des compteurs d’eau, la gestion du stationnement et le suivi environnemental. Ces services seront déployés sur 16 EPCI du département grâce à un réseau radio LoRa. L’ensemble des capteurs installés aidera les collectivités dans leur transition écologique, l’optimisation des services publics et les économies d’énergie.

Un réseau de caméras connectées dans l’Aude

Le Syaden (syndicat audois d’énergies et du numérique) mise sur un réseau de caméras connectées par le biais d’un réseau radio Très Haut Débit. Le syndicat audois va mettre l’accent sur la gestion des risques incendie et la prévention des inondations via surveillance vidéo. Les capteurs seront également utilisés pour arroser les parcelles agricoles.

L’Ain se dote d’un hyperviseur

Porté par le syndicat intercommunal d’énergie et de e-communication du département (SIEA), le territoire ingénieux et durable (Tida) souhaite proposer des services aux communes. En ce sens, le syndicat a créé un hyperviseur, c’est-à-dire une plateforme capable de piloter plusieurs dispositifs. Grâce à ce dispositif, les collectivités seront capables de gérer les bâtiments communaux, l’éclairage public, etc.

La Région Grand Est et son réseau fibre optique

La Région Grand Est se concentre elle aussi sur les systèmes d’hypervision. Grâce au déploiement de la fibre optique, plusieurs collectivités vont bénéficier d’un hyperviseur. Elles vont ainsi pouvoir gérer la vidéoprotection, la gestion de l’énergie des bâtiments, l’éclairage public et la collecte de données environnementales. En parallèle, la Région souhaite faire monter en compétences numériques d’autres collectivités.

BIM à l’échelle d’un quartier à Toulouse

Le projet Timéo à Toulouse se distingue par le développement d’un bâtiment intelligent et d’un jumeau numérique (BIM/CIM). Il vise à créer une plateforme de données pour le quartier de la gare de Toulouse, permettant le partage de données entre les acteurs impliqués dans l’aménagement, facilitant ainsi le suivi des travaux, la gestion des infrastructures et la surveillance des consommations énergétiques.

Une deuxième vague de lauréats et une enveloppe de 30 millions d’euros seront annoncées prochainement, dans le cadre de l’appel à projets couplé à l’intelligence artificielle au service de la transition écologique.

Consultez l’article complet de la Banque des Territoires

Très Haut Débit : la France en tête des pays européens en termes de déploiement et de raccordement

ITR News – publié le 18/05/2023

10 ans après le lancement du Plan France Très Haut Débit, L’Observatoire annuel du Très Haut Débit d’InfraNum, en collaboration avec la Banque des Territoires et l’Avicca, rend compte de la situation. Pérennité des réseaux, égalité numérique et solidarité entre les territoires : voici un aperçu des principales conclusions.

Plan France Très Haut Débit en bonne voie pour 2025 :

34,5 millions (80%) de locaux raccordables à la fin de 2022, conformément aux objectifs fixés. Par rapport à 2021, cela représente une augmentation de 4,8 millions de foyers. Parmi ces prises déployées, 18,1 millions sont raccordées, représentant 53% du total.

Augmentation des coûts et fin du cuivre :

La filière du Très Haut Débit fait face à des défis importants. En effet, l’augmentation des coûts (5 à 10%) de construction et de déploiement des réseaux a fortement impacté les acteurs du secteur. Reste également, l’arrêt du réseau de cuivre qui sera le défi majeur d’ici 2030.

Le good deal numérique :

Face aux nombreux défis auxquels fait face la filière, InfraNum propose plusieurs solutions :
– la création d’une structure nationale d’investissement dans le génie civil permettrait de répondre aux besoins de raccordements non assouvis
– un fond de péréquation des réseaux optiques, similaire à celui des réseaux de distribution d’énergie

– assurer l’équilibre économique des réseaux d’initiative publique en zone rurale, en adaptant les tarifs sur le marché de gros

 

Emploi, 5G industrielle et datacenters:

Le secteur du Très Haut Débit joue un rôle majeur dans la création d’emplois : 70 000 personnes prennent actuellement part aux chantiers du numérique et ce chiffre devrait augmenter de 33 000 d’ici 2030. Si les volumes d’emploi restent élevés, il est crucial de clarifier l’enfouissement du génie civil aérien et le démontage du réseau cuivre afin de maintenir cette dynamique. Par ailleurs, le développement de la 5G privée et des datacenters est un enjeu important pour la réindustrialisation.

Consultez l’article complet de ITR NEws

Naviguer bien et mieux avec le très haut débit pour tous

La Dépêche – publié le 23/05/2023

Capable de transporter des données à la vitesse de la lumière, la fibre optique est la technologie la plus performante. Pour bien naviguer et de manière plus responsable, voici quelques astuces :

Les usages numérique sont en hausse ! Comme chaque activité, ces usages génèrent aussi des émissions de CO2. Pour les limiter, des écogestes simples existent. Par exemple, la saisie directe des adresses web dans la barre d’adresse permet de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre générées, tandis que l’utilisation d’un moteur de recherche augmente la consommation énergétique. Aussi, il est préférable d’enregistrer ses sites préférés en favoris afin de réduire la sollicitation des data centers.

Stockage de données 

En ce qui concerne le stockage des données, il est préférable de trier, classer et supprimer régulièrement les données, ainsi que privilégier le stockage en local, moins énergivore. Il est également recommandé d’alléger les e-mails envoyés pour réduire l’impact environnemental des échanges de données.

Passer à la fibre pour une navigation plus responsable

Avec une empreinte carbone trois fois inférieure à l’ADSL, la fibre optique se présente comme une solution bénéfique au niveau environnemental. Par ailleurs, les performances de cette technologie ont permis de démocratiser des usages numériques qui œuvrent pour la préservation de l’environnement.

 

Reconditionnement et recyclage des appareils

Il est important de redonner une seconde vie à nos appareils pour limiter la création de nouveaux objets. Pour cela, les utilisateurs peuvent déposer leur matériel informatique dans des bennes de collecte ou en faire don à des associations. Emmaüs International et d’autres acteurs du marché s’engagent dans des filières de recyclage responsables, permettant de créer des emplois d’insertion en France et de fournir des téléphones d’occasion dans les pays émergents.

En adoptant ces écogestes et en faisant des choix responsables, chacun peut contribuer à réduire son empreinte numérique et à préserver l’environnement !

Consultez l’article complet de la Dépêche

Connectivité des territoires : l’Arcep fait le bilan de l’effort porté par les opérateurs en 2022

Maire-Info – publié le 26/05/2023

L’Arcep présente les résultats de son observatoire des marchés télécoms pour 2022. Selon l’Autorité de régulation des communications électroniques, le marché français se porterait plutôt bien.

Le déploiement de la fibre optique et le développement de la 5G sont en cours, et semblent se rapprocher doucement des objectifs finaux.  

Les investissements dans les infrastructures de télécommunications ont atteint 14,6 milliards d’euros, avec une légère diminution par rapport à l’année précédente. Les dépenses les plus importantes sont consacrées au déploiement de la fibre optique et des réseaux mobiles à Très Haut Débit.

Les déploiements et les abonnements à la fibre optique continuent d’augmenter, avec 4,7 millions de locaux supplémentaires rendus éligibles en 2022. La connectivité mobile s’améliore également, avec un nombre croissant de sites équipés en 4G et en 5G.

Il est à souligner que la mutualisation des réseaux a largement contribué aux déploiement de la fibre et des antennes relais. Les opérateurs ont l’opportunité de partager les infrastructures existantes et donc de réduire le coût des infrastructures.

Consultez l’article complet de Maire-Info

Charlotte B.

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