L’actualité de la fibre du 15 au 31 mars 2023 : Infranum et l’Avicca veulent elles aussi un « good deal », les premières leçons de la fin du cuivre par Orange, les collectivités répondent à Xavier Niel et l’hypothèse de mutualiser les réseaux pour développer les usages numériques.
Banque des territoires– publié le 25/03/2023
Infranum et l’Avicca ont régit suite à la proposition d’« accord global » du gouvernement, en vue d’achever le déploiement de la fibre.
Pour les deux associations, la couverture 100% fibre de 2025 comme le décommissionnement du réseau cuivre d’Orange doivent passer par une approche globale alliant objectifs et moyens.
Chacune d’entre elle plaide pour un plan cohérent, ambitieux et autofinancé qui répond aux enjeux d’égalité, de durabilité et de solidarité. Les associations souhaitent également la création d’un fonds sur le modèle du réseau électrique, nécessitant « plusieurs centaines de millions d’euros » pour achever la couverture des réseaux d’initiative publique (RIP) et les raccordements complexes. Infranum et l’Avicca suggèrent que l’Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux (Ifer) pourrait, en partie, financer l’initiative.
De plus, les associations proposent la création d’une structure nationale pour assurer la résilience des infrastructures. Entre autre, la protection contre les risques climatiques et le câblage souterrain. Elles recommandent également une tarification géographique pour compenser les surtaxes de maintenance en milieu rural pour les opérateurs. Les associations espèrent qu’une nouvelle loi pour le numérique sera votée en 2023, couvrant toutes les questions en suspens, y compris le service universel des télécommunications, le raccordement par fibre optique pour les logements neufs et le soutien au raccordement privé.
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Les Echos – publié le 31/03/2023
Le 1er avril dernier, les six premières communes choisies pour expérimenter la fin du réseau cuivre ont entièrement basculé vers la fibre optique.
Si, dans l’ensemble cette transition s’est bien déroulée, 8% des lignes continuent de résister. En effet, 800 foyers et entreprises ne sont toujours pas passés à la fibre sur les 11 000 locaux concernés par les expérimentations.
Pour autant, certaines de ces lignes « dormantes » correspondent à des maisons inhabitées ou sont liées à d’anciennes lignes de fax. Les efforts devront donc se concentrer sur les lignes cuivre des abonnés injoignables ou mal informés. Des solutions de transition comme la « 4G fixe » ont d’ores et déjà été proposées.
Les concurrents d’Orange surveillent l’avancée de la transition, tandis que l’Arcep envisage une augmentation du tarif de dégroupage pour favoriser la migration vers la fibre. Les entreprises sont également concernées, mais la transition est plus longue car elles sont plus exigeantes sur la qualité. Une communication large et neutre sera donc nécessaire pour informer les Français sur la bascule sans, pour autant, favoriser Orange.
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ZDNet – publié le 28/03/2023
Alors que le patron de Free souhaite accélérer la fermeture du réseau cuivre, les collectivités locales lui rappellent que le déploiement de la fibre est loin d’être achevé dans certaines grandes agglomérations.
Le 22 mars dernier, la Commission des affaires économiques du Sénat a connu un moment de vive tension suite à la réaction de Xavier Niel concernant le calendrier de fermeture du réseau cuivre. Selon ce dernier, cette technologie doit être rapidement abandonnée au profit de la fibre optique. Il évoque principalement deux raisons : convaincre plus rapidement les « irréductibles » de l’ADSL et mettre fin à la « rente de situation d’Orange ». Pour cela, le patron de Free propose « d’éteindre rapidement des grandes villes« .
Dans un communiqué, l’Avicca, association des collectivités engagées dans le numérique, rappelle qu’Orange privilégie l’extinction du cuivre dans les petites communes pour des raisons techniques. En effet, le taux de couverture fibre de la plupart des grandes villes est insuffisant pour établir une transition. En revanche, le déploiement est plus avancé dans les collectivités locales en zone d’initiative publique, en milieu rural ou faiblement peuplées.
L’Avicca a donc lancé un défi à Xavier Niel en affirmant qu’un opérateur commercial tel que Free pourrait déployer les locaux non encore couverts en fibre optique dans les grandes villes, qui sont en zone d’initiative privée. De cette manière le cuivre pourrait être éteint plus rapidement.
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Journal du Net – publié le 20/03/2023
Le plan France Très Haut Débit est un succès ! Grâce à la mobilisation des collectivités, de l’Etat et des acteurs privés, la France bénéficie désormais d’une couverture généralisée en fibre optique. Une infrastructure essentielle pour aider les territoires à relever les défis économiques, sociaux et écologiques.
Avec le déploiement des nouvelles infrastructures télécom, les services publics se numérisent et proposent, plus que jamais, des services innovants. C’est le cas de la vidéoprotection, l’e-administration ou encore la gestion des ressources comme l’eau, le gaz ou l’électricité.
Tandis que les grandes villes pouvaient déjà bénéficier de ces outils, les petites communes présentaient des difficultés dans leur mise en place. Afin d’éviter une « France à deux vitesses », une solution pourrait être envisagée : mutualiser les infrastructures déployées ainsi que les services associés (plateformes de services, centre de données, centre de supervision et de commande). Au-delà de l’économie d’échelle réalisée, il s’agirait d’établir un réseau complet et autonome garant des usages numériques des collectivités.
En s’appuyant sur le modèle des RIP, cette mutualisation garantirait une cohérence économique, des coûts abordables pour les collectivités ainsi qu’un meilleur niveau de service.
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Charlotte B